Comment gères-tu ton énergie?

 dans Allumer, Bienveillance envers soi-même, Énergie, Faire des choix, Gestion du stress, Inspiration, Richesse

Février… Le mois le plus dur de l’année. La phrase qu’on entend le plus souvent est: « Je suis fatigué » . Manque de lumière, de soleil, de vitamine. On est sur la réserve. On manque tellement d’énergie! 

Qu’est-ce qui se passe? Comment ça se fait que j’arrive après Noël déjà épuisée alors que je viens d’avoir deux semaines de repos? Et je suis loin d’être la seule dans cet état…

La gestion de mon énergie

Je réalise que l’énergie est une ressource qui a ses limites. C’est comme l’argent.  Est-ce qu’on dépense notre argent jusqu’à ce qu’il n’y ait plus une cenne dans le compte et alors on dit :  « Hé ben! Y’en a pus… » ? Non. On se garde une réserve parce qu’on sait ce qu’il y aura à payer tantôt. On est prévoyant, on ne veut pas être pris au dépourvu… 

Pourquoi ne sommes-nous pas plus prévoyant avec notre énergie?

Pourquoi on va régulièrement jusqu’au bout de notre réserve, comme s’il n’y avait pas de lendemain? On se rend malade, on s’épuise. Les vacances deviennent une convalescence. 

Parce qu’on a appris à être performant. Être performant, c’est une façon de vivre qui est valorisée, c’est vu comme étant une forme d’accomplissement dans notre société. C’est une manière d’acquérir de la crédibilité, voire de l’admiration de la part de notre entourage professionnel. Être performant c’est un but sacré à atteindre. C’est le mot qui se retrouve sur toutes les lèvres: « tu te dois d’être performant! » 

Alors on met tout en oeuvre pour être performant et quand on sent qu’on ne performera pas, on redouble d’ardeur et de volonté pour atteindre nos foutus objectifs… Évidemment, on ne reconnaît pas nos limites alors, on s’épuise. 

Comment être performant sans se brûler?

Personnellement, mon manque d’énergie me parle. Fort. Dans la cinquantaine, je ne peux plus me mentir. Alors, je n’ai pas le choix, j’apprends à mieux gérer mon énergie. Je me suis amusée à définir mon énergie en 4 catégories. Vous en avez peut-être plus… 

Mon énergie mentale

Je me vois dans l’obligation de respecter mes limites sans quoi je me retrouve en déficit. 

Par exemple: 

  • Faire 36 choses en même temps parce que je gère mon entreprise seule, ce n’est plus possible. J’ai engagé une adjointe pour certaines tâches et c’est formidable!
  • Mener de front plusieurs dossiers en même temps, oui, mais sur une courte période (une à deux semaines max). C’est devenu non négociable car si je ne respecte pas cette limite, ça me prendra des jours à m’en remettre. 
  • Être en mode création de contenu en même temps que faire des interventions de groupes: incompatible. Donc, je dois organiser mon horaire en fonction des demandes externes et la nécessité de bâtir du nouveau matériel. Si je fais les deux en même temps, je m’épuise. 

Ce sont quelques exemples de ma réalité. Quelle est la vôtre? Comment pouvez-vous gérer vos tâches sans vider systématiquement votre réservoir d’énergie? 

Mon énergie physique

Comme dit le célèbre adage: « À 50 ans, on est condamné à bouger! ». J’ai repris l’entrainement, et sérieusement. 3 à 4 fois par semaine comme Brenée Brown. Je désire que ça devienne un mode de vie parce que j’en retire d’immenses bénéfices. En toute honnêteté, j’ai recommencé à m’entrainer pour perdre quelques livres… Résultat: livres de perdues: 0…  mais je me sens beaucoup mieux dans mon corps. Et je sécrète de la dopamine, ça me met dans un état de détente que j’apprécie vraiment. Et je dors mieux. Alors, je régénère mon énergie. Et je suis fière de moi. 

Mon énergie émotionnelle

Il y a tellement de mauvaises nouvelles… Tellement de détresse autour de nous. Nous vivons beaucoup de souffrance collectivement. C’est facile de s’y perdre! L’Ukraine, les tremblements de terre, la garderie de Laval pour ne nommer que ces quelques événements traumatisants. En plus de nos soucis personnels…

C’est essentiel de préserver son énergie en consommant à doses raisonnables les nouvelles douloureuses. Dès que l’on se sent absorber par le magma de douleur, je crois qu’il en est de notre responsabilité de s’éloigner de ces éléments perturbateurs. Malheureusement, notre empathie ne sauvera pas de vie! Mon énergie émotionnelle a besoin de douceur, de câlins, de calme, de distance. Aller dans la foret par exemple, me déconnecter me permet de prendre du recul face à ce qui me bouleverse. Donc, c’est de reconnaître ma limite émotionnelle pour éviter d’épuiser mon énergie dont j’ai grandement besoin pour nourrir l’espoir et tenter d’apporter un peu de bonheur autour de moi. 

Mon énergie relationnelle 

Cette énergie là, elle est pernicieuse… Tout comme le besoin de performer, le besoin d’être entouré prend beaucoup de place. L’important est d’avoir du contrôle sur avec qui je partage cette énergie. Et se poser la question: est-ce que cette énergie m’est rendue ou elle va à sens unique?

Pour avoir des relations riches et énergisantes, c’est essentiel de sentir que l’investissement en énergie est bi-directionnel. Autrement, je dilapide mon énergie à donner et à ne rien recevoir en retour. Ça ne peut pas fonctionner à long terme… 

Posez-vous la question: à la fin de cette rencontre ou de cette conversation, est-ce que je me sens énergisé ou épuisé? Si la réponse est que vous vous sentez épuisé, il sera important d’évaluer la valeur de cette relation dans votre vie.

Vieillir est un cadeau inestimable. Pour vieillir en santé et pas trop prématurément, il est essentiel de prendre conscience du rôle fondamental que joue notre énergie. De l’écouter quand elle dit:  « Wô, je suis presque vide » et d’en prendre soin précieusement.

Quels sont vos trucs pour conserver ou régénérer votre énergie? 

Billets récents
Inspiration, valeurs, sens, richesse

Abonnez-vous à mon infolettre!