Es-tu prêt pour le 6 octobre 2025?
C’est l’été qui commence, l’ambiance est à la légèreté et à l’insouciance mais, savais-tu que le 1er octobre 2025, les entreprises du Québec devront avoir modifié leurs règles de santé et sécurité en lien avec le régime intérimaire sur les mécanismes de prévention et de participation. Cette règle entre dans la modernisation de la Loi sur la santé et la sécurité du travail (loi 27).
Savais-tu ça? J’imagine que oui…
Si oui, es-tu prêt? Si oui, qu’as-tu mis en place pour t’assurer que ton milieu de travail respecte toutes les règles de cette loi?
Juste pour qu’on se comprenne, voici un bref résumé de ce qui compose cette loi:
La Loi sur la santé et la sécurité au travail qui est entrée en vigueur en 1979. Elle a été instaurée dans le but de protéger les travailleurs sur les aspects physiques, biologiques, chimiques, économiques et liés à la sécurité en milieu de travail. La responsabilité des organisations étaient d’identifier, corriger et contrôler ces aspects. En 2021, elle subit une cure de jeunesse. On modifie également la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles. Une des modifications qui est ajoutée à la liste des aspects à protéger: les employeurs devront mesurer les risques psychosociaux liés au travail et à les inclure dans leur démarche de prévention. Ce nouvel aspect sera obligatoirement applicable au plus tard le 6 octobre 2025.
D’où ma question: qu’as-tu mis en place pour t’assurer que ton milieu de travail respecte toutes les règles de cette loi? Le 6 octobre, c’est demain!! 😳
Wow! Respecter cette nouvelle obligation représente un immense défi! Parce que ce n’est pas facile de déceler les difficultés psychosociales chez l’individu. Il peut y avoir tellement d’éléments qui rentrent en ligne de compte! Lorsqu’il s’agit de donner l’équipement de protection à ses employés qui travaillent dans une usine, c’est simple! On sait quel est l’équipement adéquat et c’est facile à mesurer: tu as des bottes à cap d’acier ou t’en as pas!
Mais lorsqu’il s’agit de facteurs psychosociaux, c’est difficile de vérifier « l’équipement » des employés. Comment on fait pour mesurer que l’individu va bien? Il ne s’agit pas que de la bonne foi de l’employeur, c’est parfois les employés qui ne veulent pas manifester leur mal-être et ce, pour toutes sortes de raison que ce soit « je ne veux pas déranger » à « je ne me sens pas en confiance avec mon supérieur » ou encore « je ne veux pas avoir l’air faible devant mon patron » ou « ce n’est pas dans ma culture »… J’en ai parlé en avril dernier, on ne gère pas tous notre anxiété de la même manière… Bref, trop souvent les difficultés psychosociales sont occultées jusqu’au moment où la maladie fait son entrée et là, il est trop tard.
Alors, comment faire pour accompagner les membres de l’équipe malgré les embûches?
Là est tout le défi! J’ai demandé à Chat GPT de répondre à la question suivante:
« De quoi les gestionnaires d’entreprise au Québec souffrent en silence? »
Voici les six points qui sont ressortis:
1- Solitude et isolement :
Beaucoup portent seuls le poids des décisions et la pression du rôle :61 % des gestionnaires se sentent isolés, sans interlocuteurs pour partager leurs doutes. L’« effet sandwich » les place entre les attentes de la haute direction et les exigences du personnel, accentuant leur sentiment d’entre-deux. ([reddit.com], [nancybeaulieu.com])
2- Santé mentale fragile:
Leurs indicateurs de santé sont fragilisés : Parmi les cadres de PME, plus de la moitié présentent des troubles mentaux ou de dépendance, 1 sur 5 souffre d’insomnie, et autant d’anxiété ou de dépression à seuil clinique. Beaucoup craignent de dévoiler leurs difficultés : 41 % pensent que cela nuirait à leur carrière ([beneva.ca])
3- Surcharge de travail et stress chronique
44 % déplorent être écrasés par la paperasse, 22 % pointent la surcharge et 22 % les directives inutiles de leur hiérarchie ([lesaffaires.com][4]). Des interruptions sans cesse (+ tâches urgentes, courriels…) fragmentent leur temps, nuisent à leur concentration et créent de la fatigue mentale ([technologia.com]).
4- Burn-out, bore-out et perte de sens
Le burn‑out provient d’un stress chronique et d’une surcharge constante ([beneva.ca][6]). Le bore‑out (ennui) et le brown‑out (taches vidées de sens) touchent aussi les gestionnaires, pourtant rarement détectés ([beneva.ca]).
5- Pression émotionnelle et manque de soutien
39 % peinent à gérer les émotions de leur équipe. Un niveau élevé d’anxiété subsiste face aux incertitudes, avec un score conscient difficile (portail-assurance.ca).
6- Incompétence structurelle & fardeau organisationnel
« Les gérants sont en fait des professionnels experts de contenu mais avec AUCUNE formation ou compétence en gestion et en RH… » ([reddit.com]) « Il y a trop de gestionnaires… la haute direction se fiche de la charge imposée » ([reddit.com] Beaucoup pointent le manque de formation, la multiplication des réunions inutiles et l’absence de coordination entre les niveaux hiérarchiques ([reddit.com]).
L’entreprise qui fait l’autruche sur cet aspect de la loi pourrait se trouver bien mal prise le 6 octobre prochain…
Mais même si le défi est grand, il est tout à fait possible de développer des stratégies puissantes pour respecter la règle mais surtout, pour supporter et protéger ce que l’entreprise a de plus précieux: sa main-d’oeuvre et ce, dans tous les aspects du travail.
Chat GPT donne des trucs pour prévenir, soutenir, accompagner les travailleurs mais j’aimerais plutôt te donner les miens parce que c’est mon expertise et surtout, c’est ce qui ce qui me passionne dans la vie et est ma raison d’être.😊
Voici 3 stratégies puissantes que j’utilise:
- Coaching individuel
Pourquoi les gestionnaire qui souffrent le font-ils en silence? Parce qu’ils n’ont pas la certitude qu’ils seront accueillis dans leurs préoccupations, pire, ils peuvent avoir l’impression qu’ils seront « revirés de bord »! Comme ils ont la mission d’accompagner leurs employés, ils ont le double défi de s’occuper d’eux ET des membres de leur équipe… Le coaching individuel permet au gestionnaire de trouver un endroit sécuritaire où il peut en toute confidentialité ventiler à sa mesure! Cette ventilation offre la possibilité de prendre un pas de recul sur la situation et le coach est présent pour l’aider à trouver les bonnes solutions pour son bien-être et celui de son équipe.
- L’accompagnement sur le long terme et le coaching d’équipe
Les gens ont besoin de s’exprimer. Ils ont besoin de se sentir écoutés et entendus pour avoir le sentiment tout à fait légitime de faire partie du groupe. Autrement, il est facile de se sentir isolé ou comme un numéro. L’accompagnement sur le long terme permet de développer la relation et de créer un espace sécuritaire favorisant le sentiment la confiance entre les membres de l’équipe. Dans le cadre de coaching d’équipe, des notions relationnelles (communication, gestion de conflit, imputabilité…) sont transférées et testées entre les rencontres.
3. La solution sociométrique Human Synergistics
Un outil simple et efficace qui permet aux individus d’apprendre à se connaître, de comprendre leur mode de fonctionnement en équipe, de nommer leurs forces et les enjeux rencontrés, de comprendre les styles de leadership et de définir avec clarté la culture désirée par l’organisation. Avoir un vocabulaire commun et un objectif clair, endossé par tous les membres de l’équipe favorise l’engagement et le désir d’atteindre l’excellence. Et calme les difficultés psychosociales.
C’est un bref résumé de quelques solutions et j’en ai d’autres! Hémisphère Formation détient l’expertise pour t’accompagner dans cette démarche complexe et importante. Je suis disponible pour te donner tous les détails à leur sujet lors d’une rencontre découverte.