Malgré tout… merci!

 dans Bienveillance, Coaching, Communication authentique, Reconnaissance

Pour mars, j’avais planifié d’écrire un texte sur la reconnaissance. J’aime ce thème de dire Merci! Parce qu’on est trop souvent insatisfait… Parfois, s’arrêter et voir toute la chance que nous avons d’avoir ce qu’on a peut réparer bien des insatisfactions… 

De plus, mars est le mois de la fête des femmes. Je voulais dire merci d’être née femme au Québec! J’aime nos hommes et surtout le mien, qui est d’une grande qualité! 

Le mois de mars célèbre aussi le sommeil et l’eau, le saviez-vous? Deux besoins de base de notre vie. Manquer de sommeil et/ou d’eau nous mettrait dans de beaux draps (jeu de mots poche, j’assume). 

Et, en mars, on change l’heure! J’ai toujours aimé ce jour précieux qui soudain me permet de croire que oui, c’est certain que le printemps et la belle saison vont bientôt arriver… 

Tant de possibilités d’être reconnaissante!  

Merci COVID 19?

Mais, avec la situation que nous vivons, je me suis demandée si ce sujet n’était pas hors d’ordre… La reconnaissance! Voyons! Ben finalement, à bien y penser, le thème ne peut être mieux choisi! 

Comment être reconnaissante dans la situation que nous vivons? Sincèrement, je trouve de la reconnaissance dans ce qui nous arrive!  

La grande précarité…

Ne me pensez pas au dessus de mes affaires, je ne le suis pas du tout… Comme plusieurs de mes compatriotes, j’ai perdu tous les contrats que j’avais en mars et avril… Ils seront sans doute reportés, ce que je souhaite de tout coeur mais quand? Qu’adviendra t’il de ceux de mai et juin? Je ne suis pas un service essentiel (même si je peux sauver des vies d’équipe!) et lorsque la vie reprendra son cours normal, je ne serai pas une urgence dans tous les feux qui seront à éteindre… 

Je n’ai donc droit à aucun salaire, ni à l’assurance chômage. Comme travailleur autonome à son compte, j’aurai peut-être une compensation… tout est nébuleux à l’heure actuelle. Pour mon conjoint itou… 

ALORS, POURQUOI, AU NOM DU CIEL, AURAIS-JE UNE ONCE DE RECONNAISSANCE DE CE QUI NOUS ARRIVE, VOULEZ-VOUS BEN ME DIRE? 

Voici mes réflexions: 

  1. Pour moi, arrêter n’a jamais été une option. Soudainement, j’ai non seulement le droit, je suis obligée. Comme je crée mon travail, je fais tout ce qui me mène à la signature d’une entente: le développement des affaires, les suivis, les rencontres, la création du contenu de la formation, la diffusion des coachings ou des formations, la rédaction de rapports, les suivis après diffusion, tout! M’arrêter parce que c’est obligé, (il n’y a aucun réseautage ces temps-ci) est comme un cadeau pour moi! Cela dit, combien de temps serai-je bien dans cette situation, je l’ignore… Mais pour le moment, ça fait beaucoup de bien de me reposer! 
  1. Je réalise que suis en santé! Quelle chance! Oui… J’ai la chance de ne pas avoir une inquiétude profonde de choper le virus car je crois que je serais en mesure de le combattre. J’ai une pensée pour tous ceux et celles qui sont plus à risque. Je remercie la vie d’être en santé!
  1. Ça me permet de me rapprocher de mes enfants. On a recommencé à jouer aux cartes, au Trou d’cul pour plus de précisions… On a des conversations ouvertes incroyables! Que vont-ils retenir de cette aventure? Dans 50 ans, que vont-ils raconter à leurs petits enfants sur l’épisode de « La grande pandémie des années 20! » ? J’ai l’ambition de leur proposer des lectures inspirantes. Bon, je n’entretiens pas un grand espoir mais l’occasion est belle! 
  1. Ce que j’aime le plus dans cette situation, ça va vous paraître étrange, c’est de ne jamais savoir comment la situation va se développer. On y va à tâtons, à tous les jours il y a de nouvelles consignes. J’ai en moi ce côté aventurier. Je suis une exploratrice qui découvre le nouveau monde en même que tout le monde et j’aime l’idée de faire ce « reset » avec vous tous! Nous sommes devant une situation inédite. Je ne panique pas et je suis très prudente. Aucune personne âgée ne peut nous guider dans cette aventure, ceux qui ont vécu la dernière épidémie au Canada ne sont plus là. Elle remonte à 1917, la grippe espagnole. Il semble même qu’elle aurait été un des éléments permettant l’arrêt de la première guerre mondiale. 
  1. Nous avons pour la plupart d’entre nous la chance d’avoir tout ce dont nous avons besoin pour faire face à la situation. Elle nous permet de réaliser à quel point nous sommes choyés. Et nous possédons trop de choses! J’ai une triste pensée pour ceux qui n’ont pas d’espace ou qui vivent dans un climat toxique. Je pense à ces enfants ou ces femmes (et certains hommes) mal traités par leur entourage. Que faire? À ce sujet, une petite suggestion: donnez quelques dollars au Club des petits déjeuners. C’est presque 150 000 petits déjeuners qui sont distribués tous les jours dans nos écoles. Mais, dans la situation actuelle, le Club poursuit sa mission en se rendant à la maison des petits pour que ceux-ci mangent à leur faim. Les soutenir est de mise! 
  1. Parce que ça fait du bien à la planète de soudain, respirer par le nez. On dit que les chinois ont vu le bleu du ciel pour la première fois depuis des années. Qu’il y a des cygnes, des poissons et même des dauphins dans les canaux de Venise! Cet arrêt bienfaiteur pour notre terre n’aurait jamais eu lieu autrement. C’est fou quand on y pense! Je sais qu’arrêter l’économie n’est pas une option mais cette trêve (temporaire) donne une chance inouïe à la terre de se régénérer. Je souhaite que cette mésaventure nous donne une assez grande leçon et qu’elle nous guide vers de nouvelles manières de vivre en ayant du respect pour notre planète. 

Vous voyez que j’ai de bonnes raisons d’être reconnaissante! Tout est dans la façon que l’on aborde les choses. Je suis tout de même consciente d’être très privilégiée. 

Et c’est cette situation folle qui me permet d’être reconnaissante…   

De quelle manière pouvez-vous être reconnaissant malgré la situation qui nous afflige, tous? 

Gardons l’espoir de jours meilleurs prochainement! 

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